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L’histoire du Crapaud démarre en 2008 lorsque dix étudiants de l’UQAM se mobilisent autour de valeurs et réflexions communes. Leurs questionnements tournent autour du fonctionnement de la société contemporaine, du système alimentaire actuel, de l’engagement des individus dans la communauté.

 

Toutes ces interrogations mèneront les étudiants à vouloir se réapproprier l’espace urbain, notamment au sein de leur propre université. C’est à travers des actions de Guerilla Gardening que les étudiants manifestent leur militantisme au départ. Un jour de printemps, c’est avec une cuillère que Jean Philippe Vermette, co-fondateur du Crapaud, creusa un premier trou pour y planter des pommes de terre à côté d’un bâtiment de l’UQAM.

 

 

 

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A cette même époque, l’UQAM lance un appel d’offre pour l’aménagement paysager des espaces verts de l’université. Les jeunes militants voient dans cet appel d’offre une véritable opportunité de se réapproprier l’espace et décident alors d’y répondre. La création d’une entité juridique était nécessaire, le Crapaud (Collectif de Recherche sur l’Aménagement Paysager et l’Agriculture Urbaine Durable) est alors né de la fusion entre deux comités environnementaux de l’université.

 

Bien que le Crapaud n’ait pas emporté l’appel d’offre, le Campus de l’UQAM, séduit par l’initiative des étudiants, leur accorde certaines parcelles de terrain. Les militants se chargent alors de l’entretien de ces terrains et commencent à mettre en œuvre des projets d’agriculture urbaine sur le campus.

 

 

En 2009, le Crapaud met en place de nombreux projets : l’École d’été, le Rucher, le Camp de jour, le Compostage, l’aménagement de terrasses sur les toits. Beaucoup d’espaces sont colonisés, le Crapaud gagne du terrain !

 

Depuis, le Crapaud met tout en œuvre pour consolider ces projets et continue d’en développer de nouveaux, comme la prairie mellifère, le design d’un compost ou les nombreux ateliers d’agriculture urbaine.

 

 

 

 

force et avenir
 
 
Le Crapaud a été récompensé plusieurs fois pour le caractère novateur de ses projets ainsi que pour l’engagement des étudiants. 
Il a notamment remporté le concours Forces Avenir en 2010