La multifonctionnalité de l’agriculture urbaine à Montréal : étude des discours au sein du programme des jardins communautaires (projet de recherche de maitrise – 2010)

L’agriculture urbaine représente une solution pour faire face aux enjeux urbains contemporains. Dans la littérature, il est évoqué sa pertinence pour contribuer à une sécurité alimentaire des populations urbaines, son offre d’une forme active de loisirs, ses ressources pour répondre aux problématiques environnementales, sa participation au maintien de la santé, sa capacité de développer des réseaux sociaux, sa participation à l’embellissement et à un aménagement urbain viable et même sa fonction éducative. Toutefois, qu’en est-il du programme des jardins communautaires de la ville de Montréal ? La présente étude vise à dégager les enjeux que représentent l’agriculture urbaine pour les différents acteurs participant au programme. Nous examinons aussi le degré de cohérence entre les fonctions soulevées par les textes officiels de la ville de Montréal et ce qu’en conçoivent les acteurs sur le terrain. Des variables telles que le statut des acteurs (jardiniers, présidents de jardin, animateurs horticoles, agents de développements), ainsi que le quartier urbain d’appartenance, sont analysées. Les données de l’étude reposent sur 11 entretiens semi dirigés. Des résultats, il se dégage des représentations des acteurs, l’existence d’une agriculture multifonctionnelle dont certaines fonctions sont plus priorisées que d’autres selon les acteurs. En outre, les enjeux divergent ou convergent selon le statut des acteurs, les arrondissements et les fonctions attribuées à l’agriculture urbaine par la ville dans ses textes.

  • Agente de recherche : Fabien Wegmuller,  Maitrise en Sciences de l’environnement de l’UQAM
  • Sous la supervision de : Éric Duchemin, professeur associé et chargé de cours à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM

Étude sur les toitures végétales en milieu institutionnel (2008)

Une étude de cas portant sur les toitures végétales en milieu institutionnel a été effectué par le Comité Verdis-toit du GRIP-UQAM (ancêtre du CRAPAUD), en collaboration avec le Centre d’écologie urbaine de Montréal, a été réalisée en 2008. Cette étude présente la démarche à suivre en vue d’implanter un toit vert, en plus d’aborder les résultats des dernières recherches traitant de cette question.

Toitures végétales : implantation de toits verts en milieu institutionnel. Étude de cas : UQAM, Collaboration avec Antoine Trottier, GRIP-UQAM – Centre d’écologie urbaine de Montréal – SodecM, Montréal, 2008.